UNE PARENTHESE

Omniprésents. Discrets. Souriants. Toujours vêtus d’un drapé orangé ou ocre, silencieux et beaux. Les Bonzes font partie du paysage laotien, comme les rizières ou les maisons en bambous. On les croise partout, dans chaque village, où un wat (pagode) a été construit, dans les ruelles étroites de Luang Prabang, comme dans les lieux les plus reculés, au cœur de la campagne de Don Khong. Sur les rives du Mékong, en train de laver leurs étoles aux couleurs chaudes, assis sur un banc, seuls à méditer, ou dans la cour des monastères en train de jardiner, de jouer avec une balle de rotin ou d’étudier…Toujours paisibles et accessibles, renvoyant un sentiment de sérénité à qui les approche, à qui veut bien apprendre à les connaître un peu…

Mais, là, où la magie opère. Là, où leur religion nous attire, nous fascine, nous happe presque. C’est au petit matin. Quand le jour n’est pas encore totalement levé, lorsqu’ils sortent de leur monastère pour recueillir, en file indienne, silencieux, les offrandes de la population…du riz, des fruits, des légumes, de quoi manger pour leur journée. Une procession étonnante… qui donne envie d’en savoir davantage sur cette religion bouddhiste.