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trentenaires du monde

trentenaires du monde
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21 août 2008

Plus que quatre jours...

IMG_0203Jeudi 21 août. Les épreuves de gymnastique artistique se sont achevées mardi soir sur une note un peu amère pour le clan français. Yann Cucherat, en effet, n’a pas réussi à accéder à son rêve de podium olympique trois ans après avoir remporté le titre de vice-champion du monde à la barre fixe. Et pour tout vous dire, même du côté des journalistes, il y avait une grosse boule au fond des cœurs à le voir nous expliquer sa chute et son énorme déception. IMG_0271D’autant que la veille, Thomas Bouhail remportait avec brio et classe la médaille d’argent au saut de cheval, quatre jours après l’extraordinaire performance de Benoit Caranobe, 3e du concours général (pour ceux qui ne connaissent pas la gymnastique, il s’agit du concours sur l’ensemble des six agrès). Malgré tout, la France a été excellente, remportant deux médailles au total, soit la même chose que les Russes, les Roumains ou les Japonais. Les Chinois et les Etats-Unis prenant la tête du classement avec respectivement 14 et 10 médailles. De bon augure pour les années à venir… IMG_0158Mais pour l’heure, j’ai changé de salle, achevé mes papiers pour les magazines et j’attends que débutent ce soir les épreuves de gymnastique rythmique. En espérant trouver le temps d’aller promener un peu mes pas dans Pékin demain et après demain pour découvrir la cité interdite. C’est pas tout, mais avec les Jeux, finalement, on n'a pas le temps de voir le pays…
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13 août 2008

Comme le temps passe vite !

IMG_9910Mercredi 13 août. Le temps file à une vitesse hallucinante depuis que je passe une grosse partie de mes journées dans le National Indoor Stadium, où se déroulent les épreuves de gymnastique artistique. Même pas eu le temps de télécharger mes photos et de mettre un peu de nouvelles sur ce blog depuis le 5 août ! Et pourtant, il s’en est passé des choses. IMG_9878 Vendredi dernier, j’ai retrouvé Robert. Robert Membré, le même qu’Anne et Eric (pour ceux qui connaissent) avaient suivi pendant six mois jusqu’à Sydney pour l’ouverture des JO. A l’époque, il avait parcouru près de 10 000 kms au rythme d’un marathon et demi par jour. Cette fois-ci, il est venu seul, directement de Lyon, à pieds en tirant un petit chariot rattaché à sa taille. 11 000 km au comptoir depuis le 21 juillet 2007. Un truc de fou ! Mais Robert va bien… et il songe déjà à d’autres périples. IMG_0036Sinon, les Jeux ont commencé et j’ai pu assister à la cérémonie d’ouverture… grandiose. J’assiste également chaque jour à l’imposante suprématie des gymnastes chinois, vainqueur par équipes chez les hommes comme chez les femmes… mais pas seulement. Tout à l’heure, à 16h10, la guêpe, notre Laura Flessel, s’est fait sortir par une épéiste, chinoise également… IMG_9800 Sûr, les Chinois n’ont pas envie de rater leurs Jeux.
5 août 2008

Sous le cagnard de la Chine

IMG_9735Pékin, mardi 5 août. Voilà 4 jours que j’ai atterri à Pékin. Quatre jours le temps de digérer le décalage horaire, de promener mes pas dans les hutongs du centre ville, de croiser Tristan, un ancien de l’école de journalisme de l’IUT de Tours, de me trouver une carte sim chinoise, et de me rendre sur le site unique et grandiose de la grande muraille de Chine. Huit kilomètres au total pour quatre heures de marche, enfin de grimpette ! Voire même d’escalade par endroit ! (Et dire que je rechigne à aller randonner d’habitude… ) Tout ça sous un cagnard humide et étouffant. Ce qui me fait dire que les athlètes vont sacrément souffrir en Chine… Et je n’aimerai vraiment pas être à la place des marathoniennes qui prendront le départ le 17 août prochain au matin. Pour l’heure, j’ai fait valider mon accréditation aujourd’hui au MPC, comprenez Media Press Center. Un énorme centre de presse par lequel transiteront les « quelques » 20 000 journalistes accrédités pour cet événement qui s’annonce déjà grandiose. Tout ici est en effet « Grandiose » : Pékin et ses routes et ruelles interminables, les différents sites olympiques surprenants et tellement distants les uns des autres que j’en ai déjà mal aux pieds, le service de sécurité omniprésent partout et partout, et même là où on se demande bien à quoi il peut servir. Bref, la Chine en impose déjà sacrément avant même que la fête commence. A suivre…
31 juillet 2008

direction Pékin !

Et voilà, plus d'un an après notre retour du tour du monde, je m'apprête à repartir. Seule (eh oui, Bruno n'a pas cette chance), pour un petit tour de trois semaines et demi en Chine. Pourquoi ? pour couvrir les Jeux olympiques de Pékin pardi ! Je comptais ouvrir un nouveau blog pour l'occasion... mais je me suis dit que finalement, il serait plus intéressant de faire vivre un peu ce site... donc voilà, si j'en ai le temps entre deux papiers et deux interviews, j'essaierai ici de vous faire part de mon vécu sur place... à très vite donc, L'acrobate
11 janvier 2008

MERVEILLEUSE 2008 À VOUS

Carte2008

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18 janvier 2007

PASSAGE DE TEMOIN

DepartGregÇa y est ! Ils sont partis. Greg et Malika se sont envolés hier vers 17 heures de l’aéroport Charles de Gaulle pour Dehli, via Londres. Un peu plus d’un mois après notre retour, c’est à eux d’aller découvrir le monde, à leur façon… Leur objectif ? Aller à la découverte des différentes cuisines du monde, de les goûter, de les savourer, d’échanger avec les cuisiniers et bien sûr de nous transmettre via leur site leurs meilleures recettes. Si ce n’est pas une bonne idée ça… ! TULLE1 Bref, samedi 13 janvier, lors de notre soirée de retour, nous leur avons donc transmis notre tulle rose fuschia en guise de passage de témoin. On espère qu’il leur portera bonheur… et que vous serez aussi nombreux à les suivre que vous ne l’avez été avec nous… voici leur site : http://legoutdumonde.free.fr Filez vite y jeter un œil avant de revenir lire la fin de nos aventures… si si, elles vont finir par arriver promis. departgreg2
11 janvier 2007

Dans la presse...

TOUR_DU_MONDE_ENTREE ... Pour vous faire patienter un peu. Voici la première page d'un reportage réalisé par une certaine Anne C. lors de notre passage à Tahiti. On vous scanne rapidement les autres pages... et on vous dit à très bientôt, pour la fin de nos aventures en Argentine et au Brésil. Bises à tous et... MERVEILLEUSE 2007 à vous !
24 décembre 2006

JOYEUX NOEL...

brunoveronoel

Pile deux semaines que nous avons reposé nos orteils tous bronzés (c'est bien les seuls !) sur la terre française gelée (c'est vrai que ça caille sec après le Brésil sous le soleil). Deux semaines et toujours pas de news... On exagère, on sait !... Mais en même temps personne encore ne s'en plaint, ni ne nous incendie par commentaires interposés sur le site (les mails perso et les petits messages msn pour ce coup là ça ne compte pas... na !).

Donc on prend le temps pour faire nos notes sur l'Argentine et le Brésil... on avoue.. (ça devrait quand même pas tarder à arriver) et on en profite pour revoir les potes et gèrer plein de trucs auxquels nous n'aurions même pas pensés avant de partir... Faut dire, c'est quand même pas au retour que l'on pense quand on part (vous me suivez là?)... Bref, entre l'administratif et tout le tintouin, on arrive même à rebosser. Vous ne nous croyez pas? Achetez l'Hebdo rugby du 28 décembre et vous comprendrez.

Pour le reste, on se prépare aussi à fêter noël à des centaines de kilomètres l'un de l'autre. Une première en dix mois ! Du coup, on vous laisse juste avant de trinquer un petit mot pour vous souhaiter à tous un JOYEUX NOËL. On pense à vous très fort... à très très bientôt.

Les trentenaires.

9 décembre 2006

VOL IMMINENT

Bon... On sait !

Nous n´avons pas été très loquaces ces derniers temps: une seule note sur l´Argentine et pas une seule sur le Brésil ! Mais promis, nous nous rattraperons très prochainement. Pour l´heure, nous avons quitté l´amie Babeth hier soir... et nous prendrons notre vol, direction Orly via Madrid, ce soir de Rio de Janeiro.

Sniff... Cette fois, c est bien la fin du voyage !

Mais pas la fin de ce blog. Car, en plus des notes que nous venons de vous promettre, nous mettrons également en ligne dans les prochaines semaines le bilan de notre projet "trentenaires du monde".

A suivre donc...

12 novembre 2006

Vive la modernité !

NO_PurmamarcaC’est une évidence flagrante. Plus on revient vers la modernité et plus tout nous apparaît plus compliqué. L’Argentine. Nous y sommes arrivés via la frontière sud de la Bolivie le 27 octobre. Jusqu’à présent, nous avions toujours utilisé les transports locaux, afin d’être au plus près de la population locale, de ne pas exploser notre budget quotidien et parce que finalement, des bus ou des collectivos, on  en trouvait partout pour toutes les destinations, souvent bondés, pas toujours des plus confortables, mais dans lesquels on faisait le voyage juste pour quelques piécettes. Le top donc pour les routards que nous sommes. Mais voilà, en Argentine, le réseau de bus est certes énormément développé, mais il ne dessert pas toutes les destinations et encore moins les petits villages où nous cherchions à nous rendre. Du coup, pour espérer sillonner les pistes caillouteuses du nord-ouest de ce grand pays, il ne nous restait plus qu’une seule solution : Louer une voiture… Bon d’accord on aurait pu faire du stop, monter à l’arrière des camions, voire louer des vélos ou même s’y prendre en une semaine en marchant sacs au dos. On en connaît qui n’ont pas lésiné sur ce genre de moyen peu onéreux dans des conditions plus extrêmes encore, avec des dénivelés de 1000 m et tout et tout… mais bon on ne s’appelle pas les escargots ou les lièvres pour rien ! (comprendront ceux qui suivent…).

NO_ObispoDonc une voiture. Sur le coup, on se dit «  cool ! Cela va faire du bien de reconduire un peu, de pouvoir avancer à notre allure en s’arrêtant où on veut, quand on veut… » Et c’était cool. Comme un sentiment de liberté oublié. Rouler les fenêtres grandes ouvertes. Dévaler les routes désertes le long du rio Escoipe entre Salta et Cachi. S’arrêter ça et là au cœur de la Cuesta del Obispo, pique niquer au milieu de nulle part face à la Vallée Enchantée, tracer tout droit sur l’impressionnante Recta tintin (pour ceux qui connaissent la longue route toute droite qui mène à Lacanau, c’est aussi rectiligne mais avec des falaises et des cactus en décor au lieu des pins), se perdre dans les sillons des vallées calchaquies, entre Cachi et Cafayate, et enfin en prendre plein les yeux dans un far west argentin de toutes les couleurs en remontant vers Salta de Cafayate… C’était bien cool oui. Jusqu’à ce que l’on essaye de repartir d’une petite pause à la Garganta del diablo, une faille énorme dans la falaise. Là, plus rien. Plus de jus, plus de démarrage, plus de voiture ! La panne qu’on n’explique pas ! 11h du mat, un soleil de plomb et deux pelés de touristes qui repartent en nous faisant un grand sourire. Merde.

NO_Tin_tinQue faire ? Appeler l’agence de location ? Au milieu de nulle part. Facile ! Surtout quand on trimballe un portable depuis le début du voyage qui ne peut ni émettre et ni recevoir d’appels  (Anne, s’il te plaît ne rigole pas) ! Trouver une cabine ? D’autant plus facile, quand on se trouve à 35 kilomètres du premier village ! Attendre. Un quart d’heure passe et notre cas semble intéresser enfin quatre touristes argentins. On explique. On ouvre à nouveau le capot. Ils nous proposent de pousser la voiture. On pousse et on repousse encore, dans un sens, dans l’autre… Rien à faire.

-Vous avez fait le plein ? nous interroge-t-on.

-Oui, à une centaine de kilomètres d’ici.

Ils regardent le niveau d’essence sur le tableau de bord. Retournent vers l’arrière de la voiture et se mettent à secouer la carrosserie avec vigueur, l’oreille collé à l’ouverture d’essence.

-Y’a rien là dedans ! lance l’un d’entre eux.

On le regarde, les yeux écarquillés. Comment est-ce possible ? Certes Bruno m’avait déjà fait le coup de la panne, un jour, entre Bruxelles et Strasbourg, juste parce qu’il voulait économiser sur son prochain plein d’essence… Mais là, j’étais certaine que l’on venait d’en mettre de l’essence. Que l’on pouvait milles fois tenir jusqu’à Salta, même en se trompant de chemin ! J’avais assez insisté sur ce point, étant donné que les stations d’essence se comptent sur les doigts d’une main sur cette longue boucle dans la nature et que je n’avais pas envie de finir par marcher avec mes sacs sur le dos !

- On vous l’a peut-être volée ? continue d’expliquer, convaincu, notre homme.

voitureOn peine vraiment à y croire malgré le fait que la voiture ne démarre toujours pas. Un chauffeur de bus touristique, passant près de nous, nous propose alors de prévenir un garagiste à Cafayate, à 45 km de là (seul endroit où il y a de l’essence). On accepte, incrédules, et on dit au revoir aux quatre touristes. Une heure, deux heures, trois heures passent. D’autres personnes tour à tour viennent nous voir, ouvrent le capot, regardent, inspectent, touchent aux différents fils sans vraiment les toucher et en fins connaisseurs qu’ils sont, donnent, sourire aux lèvres, leur propre explication… « Mais si y’a de l’essence, c’est juste l’électronique ! » « Y’a p’être juste un faux contact » « On ne voit plus rien avec ces nouvelles voitures ! Ils cachent tout, c’est que de l’électronique. » « Ah, l’électronique ! » sourit une jeune femme tapotant gentiment sur son vieux tacot tout rouillé avant de démarrer et de s’envoler. Dégoûtés, on a le sentiment de faire « tache » dans ce décor avec notre Clio flambant neuve, 5440 km au compteur, qui ne veut toujours pas démarrer.

NO_farwestC’en est trop. 15h. Ne voyant toujours pas arriver le moindre garagiste, on décide finalement de se mettre au stop. On sort les sacs du coffre et on se pose, attentifs au moindre bruit de moteur à l’horizon, devant la sortie de la fameuse gorge du diable. Une heure passe. Des voitures bondées qui bien entendu ne s’arrêtent pas. Des camions qui tracent leur route à 100 à l’heure sans même ralentir, ne serait-ce qu’un peu en nous voyant. Et pas le moindre bus ou collectivo local dans lequel grimper. Heureusement, deux touristes allemands acceptent enfin de nous embarquer avec eux jusqu’à Cafayate, non sans avoir essayé auparavant de démarrer notre chère voiture verte métallisée. Deux heures plus tard, nous pouvons enfin prévenir notre agence qui sitôt nous envoie un mécanicien et une nouvelle voiture pour rentrer au bercail, à Salta, soit à plus de trois heures de route. La maigre affaire. Nous n’avions pas laissé notre mécanicien une demi heure auprès de notre chère Clio, toujours muette et silencieuse, pour tracer vers Salta qu’il nous dépassait déjà en fanfaronnant du klaxon à bord de la dite Clio, tout à coup si joyeuse de foncer à travers la nuit noire. « Un fusible ». La titine capricieuse ne démarrait plus à cause d’un malheureux fusible, comme par hasard juste celui de l’injection, qui s’était fait la malle de quelques millimètres à force d’être secoué dans tous les sens sur ces pistes caillouteuses. Ah l’électronique, l’électronique ! Elle avait vraiment bon dos sur ce coup là !

NO_NousHeureusement, y’a aussi du bon à retrouver un peu plus de modernité. Car l’Argentine, c’est aussi et surtout un beau et grand pays, où on mange de la succulente viande, à coup de morceaux gigantesques, où on boit du bon vin pour vraiment pas cher (faut dire notre vin en France a tellement augmenté !)  et où la créativité est au rendez-vous, tant dans les bars que sur les étals des artisans. De quoi en prendre plein les sens.

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