VIVE LA THAILANDE !

Les changements ont du bon. Nous avons quitté l’Inde, avec une semaine d’avance sur notre programme, pour rejoindre via Bangkok, l’Asie du Sud Est. Et nous ne le regrettons pas. Tant, il est agréable de retrouver un peu de modernité et de facilité. Bangkok est une vraie mégapole avec tout ce que l’on peut attendre d’une grande ville, des fringues de folies, de la déco à Gogo (Soy, tu hallucinerais !) des restaurants partout avec de la bouffe succulente, des rues animées, un métro super clean (comparé à celui de Paris, c’est un véritable bonheur), des hôpitaux supers classes où tout le monde est aux petits soins avec vous du début jusqu’à la fin (Bruno a déjà testé !), des parcs immenses, verts et paisibles avec de petits étangs pour faire du pédalo, et surtout, surtout des gens avec un sourire lumineux sur le visage tout le temps, toujours prêts à vous aider, même s’ils ne vous comprennent pas toujours, et en échange de rien du tout…Autant dire que cela nous change sacrément de l’Inde et de ses milliers de rabatteurs et rickshaws pots de colle !

Nous avons donc profité de cette première semaine pour gérer nos visas pour le Laos et le Vietnam et reprendre des forces en nous posant quelques jours chez Anne, la copine de Bruno (que l’on remercie au passage pour son hospitalité). Puis nous avons filé vers le nord de la Thaïlande en bus de nuit, douillet, petits oreillers violet pour caler la tête, couverture rose contre le froid et sièges inclinables à volonté… Un régal on vous dit… même pas les yeux gonflés à l’arrivée à Chiang Rai après 10 heures d’un trajet paisible sur une route pas cabossée… Et on en passe… depuis une semaine on sourit à chaque coin de rue, tant tout ce que l’on vit ici donne envie de sourire. Dimanche midi, par exemple, nous nous sommes posés à une petite table, près d’une marchande de nouilles dans la rue, à Chiang Saen. Et c’est tout sourire que la jeune femme nous fit découvrir la nourriture qu’elle préparait et qu’un nombre impressionnant de thaï venaient lui acheter à emporter dans des petits sachets : des nouilles épicées avec des tonnes d’ingrédients, feuilles de je ne sais quoi, miettes de cacahuètes et autres fruits secs, herbes vertes… puis devant notre enthousiasme elle s’amusa à nous rapporter des tonnes de petites choses à goûter, du blanc, du rose en gelée, des trucs fris aux cacahuètes, des pâtes de riz, des marrons…

Bref, on avait la bouche en feu, mais le cœur joyeux. Ça changeait de la veille au matin, où nous avions passé trois heures à poiroter près d’un garage Honda après avoir un peu cabossé notre scooter de location sur un trottoir, presque à l’arrêt. Mais, c’est déjà de l’histoire ancienne…preuve que Véro ne s’achètera jamais de scooter à Paris et que désormais c’est Bruno qui conduira. Au moins en Thaïlande. Car ici, les scooters ont des passages de vitesse et un frein au pied… trop compliqué pour la Véro qui s’acharnait à vouloir utiliser le frein du guidon, là où se trouvait aussi l’accélérateur ! (On ne rigole pas s’il vous plait, merci…)